En nous appuyant sur les études médiatiques et la sémiotique, nous analysons les outils d'expression, de médiation, de narration et de visualisation des données et de la culture, les formats documentaires et les supports d'expression qui permettent aux acteurs de prendre collectivement du recul réflexif et créatif[5]. Par ailleurs, nous mettons en œuvre une analyse anthropologique des cultures matérielles, des rituels de conception, de consultation et de décision, comme réservoirs d'inspiration pour les concepteurs. Enfin, nous étudions les opérations d'extraction, de discrétisation, de composition et d'expansion que les acteurs utilisent pour transformer leurs environnements de manière durable.
Le modèle de conception AMC nous permet
- d'étudier la signification des "choses" et des supports par le biais d'analyses sémio-pragmatiques et techniques. Nous examinons comment les objets et les supports intègrent les valeurs, les croyances et les rationalités qui définissent certaines cultures.
- mener des enquêtes ethnographiques sur les interactions entre les choses - vivantes et non vivantes - et les personnes. Nous nous intéressons principalement aux opérations (cadrage, extraction, discrétisation, composition, etc.) soutenues par des supports souples[9].
- rechercher des espaces de conception (design spaces) qui n'ont pas été explorés et qui pourraient résoudre des problèmes. Cette étape utilise l'interdisciplinarité comme moyen de trouver d'autres situations, concepts, théories qui sous-tendent les croyances et les pratiques de conception et apportent de nouvelles perspectives.
- concevoir, expérimenter et évaluer des artefacts avec les parties prenantes.